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Le spécisme

La notion de spécisme


On aborde un sujet sensible. Ne paniquez pas, on vous promet que vous allez apprendre plein de choses. 

Aborder le spécisme est forcément lié à la compréhension du spécisme. Ce courant regroupe éthique, morale et philosophie. Mais ne fuyez pas encore. On ne va pas ressasser les vieux cours de philosophie que vous avez tous adorés au lycée ! On va simplement éclaircir cette notion avec une définition, qui est évidemment indissociable du végétalisme, et plus largement du véganisme.



Le veganisme chez Sweet Rawmance


On en parle depuis un bon moment et vous n’êtes pas sans savoir chez Sweet Rawmance, nous sommes convaincus par la cuisine healthy et cruelty free (sans blague.)

Pour rentrer dans le vif du sujet, nous faisons des rappels régulièrement sur l’un de nos piliers fondamentaux : le véganisme.

En créant au départ Raw Cakes, nous souhaitions mettre en avant la cuisine crue et végétalienne. Pour nous le veganisme était évident dès le début.

Nous avons donc poussé le concept en vous proposant désormais des plats ! Mais ça, vous le savez, et aujourd’hui on est là pour aller encore plus loin et parler de spécisme !


Définition de spécisme


Pour une définition claire, nous pouvons commencer par dire que le spécisme est une discrimination basée sur l’espèce.

En clair, c’est l’exploitation des animaux par les humains.

A contrario, l’antispécisme s’engage dans l’intégration des êtres vivants sensibles à la communauté humaine.

Accorder des droits fondamentaux aux animaux non humains sensibles. Ce courant de pensée encourage à reconsidérer la place de l’homme et du vivant dans le monde. Afin d’en créer une harmonie.

J’espère qu’on ne vous a pas perdu jusqu’ici. Ne vous inquiétez pas, à la fin de cet article vous aurez tout compris. On aborde les exemples concrets un peu plus bas.





Les origines du spécisme


Ce néologisme voit le jour dans les années 70.

On voit alors apparaître une analogie avec les courants humain avec le féminisme, le racisme et le sexisme. Que ce soit pour les femmes, des individus de couleurs ou non, ou les animaux : le principe est le même.

Nous mettons en avant une catégorie de personne en la considérant comme supérieure aux autres pour asseoir leur supposée supériorité. Pour le féminisme, nous pourrions parler de l’inégalité des droits ou des salaires.


Mais là, c’est un autre débat.


Revenons à nos moutons (moutons, animaux, spécisme… On reste dans le thème.)

Le spécisme dénonce donc une idéologie dominante.

Le psychologue et philosophe britannique Richard Ryder  a créé le mot “spécisme”ainsi que sa définition grâce à son ouvrage Animals, men and morals, qui sera fondateur de la pensée antispécisme.


Peter Singer, philosophe australien, reprend également cette notion cinq années plus tard. À eux deux, ils revoient et développent ce courant de pensée, philosophique et morale.



Considération des animaux


Cette morale (ou philosophie) s’exprime en deux temps : un spéciste porte la souffrance animale à un niveau moins important que la souffrance humaine.

Puis, il établit une hiérarchie entre les animaux en les classant dans plusieurs catégories comme :

  • animaux de compagnie ;

  • animaux de cirque ;

  • animaux destinés à être mangés ;

  • animaux nuisibles ;

  • animaux à éradiquer ;

  • animaux de laboratoire ou à expérimentation ;

  • animaux destinés aux loisirs de l’homme (parcs aquatiques, zoos etc.) ;

  • etc.

De cette façon, une personne spéciste se voit offrir des actes différents en fonction de la catégorie plus ou moins importante dans laquelle se trouve l’animal en question. Elle ne réagira de la même manière devant un chaton, un renard ou un cochon.


Ces trois animaux font respectivement partis de trois “catégories”.

L’une est un animal domestique et a le droit d’être apprécié et câliné par l’homme. Le renard est autorisé à être chassé. Quant au cochon, il n’est rien de plus qu’un animal destiné à nourrir un humain. Il ne possède aucune considération. Les exemples sont innombrables : nous admirons la grâce de l’aigle, mais nous détestons les pigeons. Etc.



Nous avons essayé de faire court. Cette définition est à peaufiner mais pour une première, nous n'avons pas voulu vous assomer !

On espère vous avoir appris des choses, et que cela vous aidera dans votre réflexion !


Ce qu'il faut retenir

  • le spécime c’est : effectuer une discrimination envers des espèces ;

  • l’antispécisme c’est : considérer un être vivant sensible comme notre égal ;

  • l’origine du spécisme date des années 70 mais reste encore inconnue et floue pour beaucoup ;

  • le véganisme prône l’antispécisme ;

  • être antispéciste c’est cool !



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