Introduction au véganisme
Chez Sweet Rawmance, la nourriture végétale c'est une évidence. Mais quelles différences entre végétarisme, végétalisme ou Vegan? Pour bien comprendre de quoi nous allons parler, commençons par quelques rappels avec les définitions. Puis se pose la question de comment manger équilibré quand on est végétalien ? Vous verrez que certaines réponses pourront probablement vous surprendre…
Débuter dans le véganisme
Entamer une transition vers une vie végétalienne (ou végane) peut s’avérer compliqué de prime abord, simplement car les a priori et idées reçues peinent à se faire oublier. Du fait de notre mode de vie occidentalisé, du patrimoine et traditions culinaires françaises basées sur une alimentation en grande partie d’origine animale. Prenons en exemple nos habitudes de consommation : l’hiver est devenu la saison des fondues bourguignonnes et raclettes. Pâques est la période des œufs en chocolat et le traditionnel veau de Pâques. Sans oublier l’été avec la saison des barbecues.
Débuter dans le véganisme est donc synonyme d’interrogations à la formulation simple, mais aux réponses compliquées lorsque tout ceci est nouveau. « Quoi manger en dessert quand on est végan ? » par exemple.
Définition de végétarisme et végétalisme
Pour débuter ou comprendre ces intentions, il est essentiel et pertinent d’en connaître lessubtilitésalimentaires et les pensées.
Rappel de base
le végétarisme ou le végétalisme ne sont pas des régimes alimentaires. Il s’agit surtout d’un mode de vie, qui se veut respectueux du vivant, de la planète, mais aussi de notre santé. Il n’y a aucune obligation, pas d’extrémisme et chaque personne est libre de faire ses propres choix.
végétarisme : on enlève de son assiette les êtres vivants. Autrement dit, la chair animale : viande rouge, blanche et le poisson. Le poisson est un être vivant au même titre que la vache ou le cochon. De fait, les fruits de mer ne sont pas présents non plus dans un plat végétarien ;
végétalisme : les personnes faisant ce choix enlèvent également de leurs menus les œufs et les laitages. C’est-à-dire tout ce qui peut provenir des animaux. Donc le miel également. Ceci s’élargit également aux colorants alimentaires. Mentionnons par exemple le E120, utilisé comme colorant alimentaire qui n’est autre que la cochenille ;
véganisme : dernier point pour les plus curieux. Ce mode de vie est plus large et englobe davantage de choses, car il prend en considération la vie et le respect de toutes vies. Cela signifie que les personnes dites véganes ne porteront pas de vêtement en cuir ou laine. N'achèteront plus de cosmétiques testés sur les animaux. N’iront plus aux zoos et ne monteront pas sur le dos d’un éléphant en Thaïlande par exemple. Etc.
Faire ses choix librement, sans restriction, et avec plaisir
Faire ces choix et par conséquent, manger en fonction de ceux-ci, doivent être faits avec conscience et plaisir. C’est une alimentation non restrictive, contrairement à ce qu’il est possible de lire. Nos repas, qu’ils soient carnés ou végétaux, sont les piliers de notre quotidien. Ils sont à la fois carburants (grâce aux glucides et aux lipides), influencent notre moral et contribuent plus que ce que l’on croit à garder une bonne santé.
Tout se joue dans la variété sans omettre une ou plusieurs sources comme ça peut être le cas de certains régimes. L’équilibre alimentaire consiste à trouver la juste mesure dans chacun des différents nutriments.
Manger équilibrer
Manger équilibré est une formulation vague qui peut être interprétée de multiples façons. J’en veux pour preuve les centaines d’habitudes alimentaires et régimes qui naissent chaque année. Certains plus en vogue que d’autres se voient devenir dangereux pour la santé.
D’une part, étoffer abondamment nos repas de protéines animales aura pour conséquence directe d’impacter plus ou moins gravement la fonction rénale en raison de l’élévation de l’urée et de l’acide urique.
D’autre part, ces protéines sont plus riches que les protéines végétales. Elles contiennent ainsi, bien plus de graisses et favorisent donc l’émergence, à moyen ou long terme, d’hypercholestérolémie et de diabète.
S’alimenter de manière équilibrée, concentrons-nous sur l’alimentation végétalienne est plutôt simple. Voici des exemples très concrets :
¼ pour les légumineuses ou aliment protéinés : pois chiches, lentilles etc.
¼ céréales (complètes) ou féculents ;
½ légumes : bien sûr, des légumes de saison et si possible, non traités ;
rajouter si possible des oméga 3 et des lipides grâce aux huiles pressées à froid ;
et le sourire de la cremière en option !
Se faire plaisir!
Les repas végétaliens ne sont pas monotones. Il est possible de varier et surtout de se faire plaisir. Aucune interdiction n’est présente, chacun est libre d’agir comme il le souhaite en fonction de ses envies.
Mais en étant végan, on ne se prive pas pour autant ! Exit les pensées et idées reçues, « tu ne mangeras que des graines », ou « tu ne peux plus manger de raclette avec nous ? ». En réalité, oui on peut en manger, car, comme déjà dit, rien n’est prohibé. Et de surcroît, nombre de possibilités ont vu le jour depuis ces dernières années. Il est désormais faisable d’alterner entre un season bowl, un cheeseburger et des lasagnes par exemple !
Dernier point : on constate, malgré les clichés, que les repas végétaliens s’avèrent plus variés et riches que ceux contenants de la chair animale. L’alimentation carnée appelle au surplus de simplicité et entraîne un manque de variété et donc, une certaine monotonie. En somme, on retrouve souvent une viande et un légume ou féculents. Et ce, à chaque repas.
Finalement, le végétalisme ne semble pas si terrible à y regarder de plus près, n’est-ce pas ?
Il est évidemment plus aisé en 2020 de parvenir à être végan qu’il y a plusieurs années. Les prises de conscience et les nouvelles possibilités aidantes, il n’y a désormais plus de restriction et surtout plus de frustration en mangeant ces plats !
On peut allier mode vie sain, respectueux du vivant et gourmandise ! Alors, pourquoi se priver ?
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